Montagne

Un jour je suis parti de chez moi

Et j’ai dit « Attention me voilà

J’ai pris tranquillement la route

Bien décider a effacer la majorité de mes doutes

Combien de longues années j’avais peiné

A regarder toujours derrière le passé

J’en tremblais de peur que cela se reproduise

Que ces lueurs dans la nuit a nouveau luisent

Qu’elles viennent me réveiller en sueur

Que dans ma tête j’en ressente les douleurs

J’en avais échafaudé des stratégies

Pour éviter de la peur les ressentis

J’ai souffert, j’ai crié, des cachets j’en ai bouffés

jusqu’à ne plus savoir qui j’étais et d’où je venais

Je ne comprenais pas d’où venaient ces douleurs

Probablement d’une autre vie, d’un ailleurs

Alors petit à petit j’ai gravi la montagne de mes angoisses

En laissant dans mon cerveau une fine trace

Cela n’a pas ét facile de reprendre l’ascension

La où je l’avais laissée des années auparavant

Un jour on m’avait dit

« Il faut que ceux qui cherchent la connaissance apprennent à construire des montagnes »

Alors une fois que je pensais être arrivé en haut j’ai compris

Qu’il est important l’effort que l’on fourni toute sa vie

Et que ce n’était pas la hauteur du sommet qui comptait

Mais l’effort développé pour y arriver

Depuis je grimpe de plus petites montagnes

Mais le plus important c’est que je poursuis ma route

Mon parcours désormais n’est plus un bagne

Mais un chemin jonché de plus petits doutes

Tous ceci n’est pas fini pour vivre j’ai encore beaucoup de rituels

Pour éviter mes craintes jadis éternelles.